La fanfare détournée jouait pour la troisième fois au Musée des Beaux Arts de Tournai
Accueillir un ensemble d’une centaine de musicien·ne·s n’est pas une mince affaire pour un conservateur de musée, qui plus est, lorsqu’il s’agit d’un musée des Beaux Arts.
Ce 15 juin, c’était pourtant la troisième fois que Julien Foucart et son équipe mettaient tout en œuvre pour que le projet Fanfunambule#5 se passe dans les meilleures conditions, dans ce magnifique musée créé par le célèbre architecte, Victor Horta.
Précédemment, La fanfare détournée était venue y jouer Minimal Ste Cécilia qui avait nécessité une installation particulière et plus récemment Peacing#2
Cette fois encore, avec l’aide de quelques forts gaillards du musée, le conservateur a réalisé le déplacement de plusieurs sculptures afin de permettre l’installation optimale des instrumentistes, du chœur ainsi que de la compagnie « Les passeurs de rêve » et sa marionnette funambule.
Voici les raisons qui motivent le conservateur, une petite interview réalisée sur le vif, dans le brouhaha de l’installation:
Jouer dans un espace, qui n’est pas une salle de concert, implique aussi un long temps d’installation des musicien·ne·s et de réglage du son pour que tout sonne comme le maestro le souhaite.
Merci à Régis Planque, ingénieur du son, et à Gauthier Bourgois, régisseur, pour leur travail constant et de qualité !
Et quand tous et toutes sont installé·e·s, commence le travail d’immersion dans le musée, afin de s’habituer à sa résonance pour les instrumentistes et chanteurs, et à son espace pour les marionnettistes…
Dans le musée, nous étions aussi des voyageurs émerveillés par les magnifiques personnages en marbre blanc du sculpteur belge, Guillaume Charlier. L’exposition actuelle met à l’honneur les artistes qui figuraient parmi les amis du mécène Henri Van Cutsem, à qui l’on doit la collection extraordinaire conservée au musée.
Prochain rendez-vous, le mercredi 2 juillet dans le bois de Bonsecours. Je réserve !
Reportage : Chantal Notté
