Au début, il n’y a rien…

Vous déambulez dans le brouillard dont surgit parfois un musicien, hagard, à l’affût. Il cherche le métronome. Ce tic-tac que vous entendez dans cette pièce immense. Une église, un musée, une salle de fête dont la mise en scène vous effraie quelque peu. Puis, sur ce tic-tac, viennent se caler quelques notes, par un musicien. Un violon, un piano, un saxophone. Ensuite, ils sont deux, trois… quatre-vingt. 

Le morceau, aussi minimaliste soit-il, vous emmène avec lui dans votre émotion du moment. Soit vous planez, soit vous pleurez, mais si le morceau s’emballe et veut vous faire bouger, vous n’aurez pas d’autre choix. Et puis, bouger, il le faut, vous êtes l’ingénieur du son. Plus de violon ? Cherchez le violon. Plus de percussion, déplacez-vous vers la grosse caisse. Plus fort ? Approchez-vous. Moins fort ? Éloignez-vous. 

C’est une expérience unique que de se déplacer au milieu d’un orchestre mais attention, tout est en équilibre fragile. La disposition du mobilier, la musique, tout peut s’effondrer au moindre applaudissement à contretemps, au moindre pas de travers. Puis vient le chœur. Cette dame derrière vous, ce monsieur là-bas. Soit ils chuchotent à votre oreille, soit ils chantent à travers tout et s’harmonisent.

minimal st cecilia

Les musiciens et choristes 

Des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, des accordéons, des violons, des bois, des cuivres, des percussions, une contrebasse, des choristes. Ils sont ouvriers, cadres, profs, étudiants, fonctionnaires, indépendants… rien ne les unit, si ce n’est le désir de faire de la musique ensemble. 

Production
Casa Palabre
Année

2018

Coordination
Frédéric Mariage
Chargé de production
Gauthier Bourgois
Régie générale
Gauthier Bourgois
Direction musicale
Eloi Baudimont
Booking
Comète Waf

Un moment magique, suspendu, riche en découvertes.
Surprenant, léger, féérique,
le temps passe au son du métronome…
Faites-vous plaisir… Allez !

Mélanie B.

Minimal St.Cecilia est un projet ouvert.

Les musiciens et chanteurs amateurs, répondent à l’appel du maestro. Avec ou sans chœur, les partitions sont écrites et réécrites en fonction des instruments et voix qui y participent. Toujours plongés dans le brouillard, les musiciens suivent le métronome central pour recréer les morceaux composés par Eloi Baudimont.